La solitude et moi c'est une longue histoire. Cela ne tient qu'à presque rien.
Elle se glisse inopportunément sous ma peau, s'immisce, me fait l'expérience du don et de la compassion.
J'aime son pendant littéraire quand elle aborde les eaux les plus claires. L'ensemble sonne étonnamment juste.
Elle surgit pourtant d'un détail minuscule, un état, un mouvement, un signe.
Nostalgie de l'enfance et peur du temps qui s'use. Passage des chimères et des constructions imaginaires. Légères mais nourrissantes. Sorte de mémoire imprégnant mes années.
J'aime ses labyrinthes, ce lien étroit partiellement autobiographique.
Comme cette étrange prison qu'est la pandémie, qui nous lie sur le sentiment et ses dépendances...
Dominique TEILLIER.
Le 05/03/2021.
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