Douleur absurde et terrible. Noir définitif
Le souffle en coup de poing, le ventre ouvert, le cœur coupé
Hurlement insoutenable dans l’estomac
Beauté désespérante et majestueuse du mot « fin »
La lumière qui meurt ; la beauté éteinte ; la vie arrachée
L’âme fendue ; la parole emmurée
Il a fallu se détacher de ce qui n’aime pas, de ce qui a la nausée de soi
Et sourire au désastre
Parce que le temps de vivre est dérisoire
Oublier pour construire un présent maintenant
S’incruster là sans prétention
Traquer l’instant, la fulguration d’un regard, l’ébauche d’un sourire, l’esquisse du geste suspendu
Mélopée de flocons en ballet ouaté
Et refaire l’éternité et construire l’harmonie
Prendre en soi l’indicible de l’autre
Se puiser en lui et grandir
Nicher le quotidien dans l‘amour
Parce que le temps se dilate à qui le désire
Et le possible scintille.
Edith BERTHUIT,
février 2016.
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