Tu
t'éloignes du monde
Si lentement que les images
Que tu
gardes en mémoire semblent
Immobiles même dans le regard des oiseaux
Rien ne
change dis-tu et pourtant
Tout change les miroirs attestent
Que ton
visage jadis ouvert se rétrécit
Et se referme comme une main ridée
Sur de brefs
éclats de lumière
Et d'obscurs replis de ténèbres
D'autres
rivages plus lointains
Accueilleront tes pas d'étranger
Pour que tu
puisses bâtir avec le vent
Un refuge plus accueillant que la nuit.
François TEYSSANDIER
2018.
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