Une fin sans fin
Quand c’est fini, ce n’est pas fini. Et ça repart comme un point d’orgue qui prend la route de l'infini. Et ça repart de plus belle comme une boucle qui tourne sans cesse sur elle-même, dans un surplace qui ne finit pas.
Quand c’est fini, ce n’est pas fini. Un perpétuel recommencement au goût de l’infini. Qui peut savoir si c’est fini ? Qui peut savoir quand c’est fini ? Qui peut savoir comment finir ?
Quand c’est fini, ce n’est pas fini. C’est comme si c'était par la fin que l'on recommençait à chaque fois qu’on approche de la fin c’est avec une faim qui ne sait pas comment finir ou une fin qui reste sur sa faim quand elle touche à sa fin. Une vraie fin sans fin.
Jean SAINT-VIL
le 4 mars 2014.
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