Un matin frais, des champs glacés
Des bêtes trempées
La tête froide
Cheveux en fils de laine
Brouillard dans les projets
Des voix qui pigeonnent nos brumes fragiles
Écureuils de miel brisés par le froid
Le givre monte doucement
Ici et maintenant
Entre tout et pas grand-chose
Les doigts éperdus ne claquent plus
Les nuages collent sur la table
Étincelles éteintes d’avoir couru
La peur au coin du cerveau
Attendre encore pour vivre ?
Laisser demain comme aujourd’hui ?
Ou se redresser ?
Nous sommes le feu
Qu’ils deviennent le bois
Un jour, le loup déchiqueté par le chien
Un jour, embrocher le ciel
L’issue
Edith BERTHUIT.
Novembre 2015.
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