parfois le brouillard
en plein dans le miroir
s’amplifie
des écumes nouvelles
nous remontent à la gorge
court un cheval fou
une ruée de sauterelles
couvre nos cieux lactés
je pense
la vie cache ses secrets
aux gens qui crient
sous les paupières engluées
le monde rétrécit
je suis de nulle part
et les enfants ont soif
de délices naturels
l’existence survivra-t-elle
à tant d’aveuglement
Jean-Yves METELLUS.
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