Fallait-il partir à l’espoir
Fallait-il rester à ses nœuds épuisés
s’envolent
s’envolent les oiseaux
leur coin de misère
ce pays où l’on kidnappe leurs rêves
pour des havres de paix
des havres d’amour
terres de neige
d’utopies sédentaires
s’envolent
s’enrôlent les oiseaux
dans l’errance
laissant cette patrie où l’on prend en otage
leur avenir
pour des horizons cléments
des contrées colorées
territoires de fantasmes
Fallait-il partir à l’espoir
Fallait-il rester à ses nœuds épuisés
Printemps des exils
S’il le pouvait
il partirait aussi avec eux à l’aube
ce pays meurtri
balluchon creux de souvenirs
sauver sa peau
sauver ses rêves
Haïti de tous les maux
de tous les supplices
Mais à quand l’éveil
le rapatriement des consciences
le grand retour
des gouverneurs de la rosée ?
Elbeau CARLYNX.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire