vendredi 26 juin 2020

Un poème du poète français Alain MINOD.






























C'EST DANS L'INSTANT QUE LA BEAUTÉ SOUFFLE PRÉSENCE






Il n'y a pas de soir qui tombe sur Beauté
Et ne vas pas t'asseoir sur la trombe des jours
Dans la plus sombre des nuits agit le toujours
Le bruit que cela fait d'être par l'ombre hanté.


Le soleil cultive les sondes du fugace
Et – veillant à ton monde dans sa vive trace
Il orchestre ta mémoire jusqu'en ses moires
Il met les maîtres du savoir dans ses armoires.


Si – gardant la lune – il ne la laisse à l'étoile
Il les accorde à l'aurore pour leurs pleins charmes
Mais y a-t-il dans l'obscur une course d'âmes ?
Oui ! Le silence des murs recouvre sa toile.


Car s'il y a pleine présence il y a lumière
Et si elle peine à demeurer toute entière
C'est qu'elle est bousculée par le temps chronomètre
Qui veut avaler l'instant pour ses propres maîtres.


Le chant de la terre pour la musique : vital
L'Humanité en élan vertical orchestre
Et secoue sa liberté dans un allant d'être
Qui sans l'égalité peut lui être fatal.


Accorder ses voix sans le paraître au pouvoir
Suppose qu'on ne s'y fourvoie s'il n'y a lumière
Mais qu'on la boive aussitôt qu'elle vient au savoir
Et nul déboire ne viendra la coucher en pierres.


Sur toutes les promesses le souffle est gagnant
Et dépasse leur gouffre de désespérances
Il s'appuie sur la misère malgré l'errance
Nettoie l'enfer qui contre elle se croit gagnant.




































Alain MINOD
Le 25-06-2020.






















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