mardi 30 juin 2020

Un texte de la grande poétesse franco-tunisienne Elodia TURKI.




le jour où j'ai perdu mon premier jouet, j'ai un peu pleuré mais la vie a continué.
le jour où j'ai perdu mon premier amour, j'ai beaucoup pleuré, mais la vie a continué.

le jour où j'ai dû quitter ma maison, j'ai encore pleuré, mais la vie a continué.
le jour où mes vêtements sont devenus trop étroits pour moi, j'ai pleuré parce que je les aimais, mais la vie a continué.
aujourd'hui je sais que le jour où mon corps trop étroit ne pourra plus contenir l'immensité de l'esprit qui l'habite, je verserai sans doute quelques larmes, mais aussi que la vie va continuer.











Elodia TURKI.

























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