Elle a dormi pendant trois heures.
Pendant ce temps, j’ai lu et j’ai écrit.
Des vers et de la prose, des pensées et des propos sans importance, un poème, un conte à dormir debout et quelques lignes d’une ode à la paresse, à la sieste et à la rêverie.
J’ai écouté Michel Onfray aussi. Parler des identités malheureuses, de la dictature des minorités, de Paris et de la province, de Greta Thunberg, de l’autisme et de la mémoire mais, également, de Deleuze et des philosophes.
Mais l’essentiel était ailleurs...
J’ai écouté Onfray, j’ai lu, j’ai écrit pour que le temps passe. Même si je ne m’ennuyais pas.
Et le temps a passé.
Elle s’est enfin réveillée et elle m’a dit, toute surprise : mon cœur, il est 16 heures !
Je lui ai souri et je lui ai répondu : oui, et tu m’as manqué.
Gillian GENEVIÈVE.
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