jeudi 14 octobre 2021

Cebastien ARISSOUN (Bénin).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

J'irai par l'étroite porte

Par-delà les montagnes

Par-dessus monts et vallées

J'irai à la source

Souche de ta source

Dompter cette douleur nature

Cette nature douleur

Cette nature ombre

Cette ombre nature

Cette nature chaleur

Cette chaleur nature

Cette nature lumière

Cette lumière nature

Cette nature douceur

Cette douceur nature

J'irai demain

Ou après-demain

Cœur gai yeux pieux

Corps tendre âme docile

À l'or de ta ville.

J'irai par l'étroit destin

Par-delà les plaines

Par-dessus les voyages

J'irai vers la ville sainte

Vers l'ailleurs de sa tente

Vers la tente de ton attente

Vers la courbe probable

Vers la descente notable.

J'irai à la gare

Je m'en irai dare-dare

Par ces heures inutiles

Par ces minutes futiles

Par ces secondes narratives.

J'irai par les rues

De ville en ville

De village en village

De quartier en quartier

Promener mon triste regard

Dans le vide du ciel

Et les néants de la terre.

J'irai sur les cheveux

Tirer l'ombre de la vie

Par les souliers.

Ainsi que l'arbre de l'esprit

Qui est notre espérance de vie.

J'irai pour toujours

M'habiller de la poudre du ciel

Avec au visage un tatouage

De poussière de terre.

J'irai par ici

Raccorder l'aube

A la vapeur de l'être

Avec sur le dos

L'épée de l'existence...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cebastien ARISSOUN.

Le 10 octobre 2021.

 

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