Pour celle
Qui s’éloigne
J’écris
Ces vers
En attendant
Qu’adviennent
Dans la nuit
D’un cœur meurtri
La marée
Ascendante
Et les prémisses
D’un nouvel amour.
Tout près
De mon visage
Passent le temps
La lumière
Furtive
Et les songes
Au loin
Invisibles
Il y a l'oiseau qui dort
Le vent vagabond
Et quelques mots volages
D'un poème à venir
Mais il y a aussi
En amont de la rêverie
Les passants
Le chien qui aboie
Les voitures pressées
Les nuages cache-sexes d'un ciel trop bleu
Et puis
Il y a moi
Assis
Seul face
À la mer
Qui pense à elle.
Gillian GENEVIÈVE.
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