jeudi 18 novembre 2021

Considérons, considérons...Quelques considérations.

 

 

 

La société des loisirs rend les gens légers.

 

 

 

 

 

L’hyper-individualisme (« à chacun sa bulle ! ») engendre l’indifférence, l’impossibilité de se regrouper, de faire corps dans le but d’œuvrer efficacement ensemble. Ce faisant, il est l’un des alliés les plus efficaces des systèmes sociaux, économiques et politiques en place, ainsi que de certaines injustices qui, de la sorte, se perpétuent.

Avatar suprême et ultime de la bonne vieille stratégie propre aux peuples et aux classes dominantes : Diviser pour régner ? On serait porté à le croire.

 

 

 

 

 

L’Occident est une sangsue…mais, là, censure !

 

 

 

 

 

Je ne sais s’il faut être fou/folle. Je ne sais s’il faut être sage.

Tout ce dont je crois être sûre, cependant, c’est que les deux partis ont leur utilité.

 

 

 

 

 

Envie de se faire admirer…Manque de confiance en soi-même.

Avers et revers d’une même médaille ?

 

 

 

 

 

Si les « Petits Blancs » (en anglais, « White Trash ») soulèvent le cœur des Blancs des classes supérieures et moyennes, c’est parce qu’ils figurent une image qui leur est insupportable, à peine concevable à vrai dire, celle du Blanc déclassé, avili par le manque d’argent, de culture et de prestige.

Tout ce qui va avec le Blanc se doit, dans leur schéma mental (un schéma mental profondément incrusté dans leur inconscient culturel) d’incarner la force, la domination, le « classieux », le « haut ».

 

 

 

 

 

Avec sa « crise identitaire », la France me fait vraiment pitié. Que veut-elle qu’on retienne d’elle ?

Quelque chose qui puisse la rendre fière d’elle-même à juste titre, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, ou encore, sa devise, généreuse entre toutes, Liberté, égalité, fraternité ?

Ou bien quelque chose de beaucoup plus sombre, d’infiniment plus mesquin et d’infiniment plus primaire, « animal », le triomphe de la peur tripale, reptilienne, du chauvinisme, de la xénophobie pleinement assumés, assorti du retour au passéisme, au conservatisme le plus éculé, à la sempiternelle (et frileuse) référence aux inévitables « âges d’or » historiques de Louis XIV, de Napoléon et, plus récemment, du pouvoir gaullien.

Le monde tourne. Le monde change. Les combats d’arrière-garde condamnent. N’en déplaise à Astérix et à son village d’irréductibles.

Une France conservatrice et crispée, c’est une France qui étouffe sa voix novatrice et seule intéressante, libertaire et égalitaire. Cette voix-là appartient au patrimoine mondial de l’humanité. Parce qu’elle reconnait, exalte, RÉCLAME  la dignité de chaque être humain.

L’Universel s’adresse à tous les Hommes, avec toute la charge qu’il comporte de révolte contre les injustices et d’ouverture d’esprit. Dans ce domaine-là, la France n’a nul lieu de rougir de son Histoire. Ce n’est pas le retour à l’identité de clocher et d’hexagone française héritée de l’Histoire et des manuels scolaires rigides (et sommaires) de la IIIe république qui permettra de combattre, il me semble, les véritables menaces propres à notre temps : la pollution, le réchauffement climatique et la mondialisation par le libéralisme impitoyable, la prédation capitaliste néocoloniale (ou « postcoloniale ») qui creuse effroyablement, en ce moment même, l’indigne fossé des niveaux de vie entre le « Nord » et le « Sud » (d’où découlent les vagues migratoires).

 

 

 

 

 

L’esprit de clocher ou de caste, le chauvinisme, la xénophobie, le racisme, le sectarisme religieux relèvent tous, me semble-t-il, de la psychologie de la peur. Ils signent un enfermement dans des habitudes et une culture têtues, incapables de se remettre en cause, cabrée face à toute influence qui serait issue de l’altérité.

« Eux et nous ». Mais il faut dire aussi que comprendre l’altérité, l’ « écouter » demande un effort.

L’injonction à l’assimilation est fille de la rigidité mentale coincée, de la peur…et de la paresse.

 

 

 

 

 

On a toujours besoin d’un plus petit que soi. Pour se sentir plus grand. Voire pour se sentir grand. Pour se sentir quelqu’un.

Pouvoir rabaisser l’autre. Pour sentir qu’on existe. Pour avoir – ou créer- le motif d’un sentiment de fierté.

Tout ceci est, bien sûr, lié à la notion de hiérarchie. Une notion qui est profondément arrimée et ancrée dans les consciences.

Pourtant l’on devrait savoir les hiérarchies sont, souvent, filles de la prédation et de l’agression. Pour prendre un exemple, qui sait qui sont les aristocrates, les soi-disant « nobles » (d’épée), à l’origine ? Les descendants d’anciens guerriers envahisseurs, de « barbares », de brutes (en Europe, ils furent, d’abord, issus des premiers envahisseurs indo-européens jaillis, à cheval, par vagues successives, des steppes eurasiatiques il y a quelques 5 000 ans, à l’époque de l’âge du bronze et, selon toutes probabilités au regard de découvertes récentes effectuées en matière de génétique des populations, allégrement et massivement génocidaires (*) puis ensuite, beaucoup plus tard, ils prirent leur place consécutivement aux fameuses Grandes invasions germaniques).

 

(*) Voir sur les liens suivants : 

https://www.courrierinternational.com/article/histoire-le-peuple-le-plus-meurtrier-de-tous-les-temps

https://www.science-et-vie.com/science-et-culture/yamnayas-le-peuple-fantome-de-l-europe-51463

 

 

 

 

 

 

 

Un dominant interrogera rarement le fait accompli de sa dominance. Sa force, son pouvoir lui paraissent volontiers justes, naturels. Ils lui apparaissent comme une sorte de bénédiction du destin, des dieux ou de l’ordre cosmique, qui va de soi et a été voulue, parce qu’ils existent, tout simplement.

Seul (quand il n’est pas trop résigné, trop laminé, trop abruti, ou tout simplement trop craintif, trop « ramasse-miettes »), le dominé observe, épie, est susceptible d’interroger sa condition, ainsi que, partant, l’état où en sont venues les choses. Car il n’a pas droit à l’aveuglement de l’insouciance, lui.

 

 

 

 

 

Vous, occidentaux, dansez tous sur un volcan qui, à l’heure qu’il est, totalise cinq siècles d’âge.

Celui du ressentiment – plus ou moins sourd – que vous avez (brutalement) semé dans l’âme de ceux que vous avez spoliés, génocidés, déportés et esclavagisés, puis colonisés et « mondialisés » (tiers- mondialisés) de force, pour finir.

Le volcan de l’idée que vous vous faites de la civilisation et du prétendu « progrès » qui, bien sûr, doit être déconstruite.

Vous dansez sur le volcan de votre propre « modernité » que, maintenant, la Terre elle-même rejette de manière violente, par le dérèglement climatique.

De quel droit décrétez-vous qui doit être le « modèle » pour qui ?

Sous quel prétexte édictez-vous ce qui est « bon » ou « mauvais » pour les autres ?

Votre avidité et votre orgueil surdimensionnés sont devenus si insupportables que la Terre, que la Nature elles-mêmes en ont attrapé la nausée, la pourriture et la gangrène.

Grand merci à Cristobal COLON et à tous les colons et post- colons du monde (directs ou indirects) depuis pas moins de cinq siècles !

 

 

 

 

 

J'ai vite appris que je n'étais pas "une femme", mais plutôt "qu'une femme".

D'une manière franche et/ou bien plus subtile.

Que voulez-vous, la "force de l'habitude" des autres (tous sexes confondus) !

 

 

 

 

 

Le poids de toute cette culture. Masculine à 99,98%. Il a de quoi intimider.

Platon, Homère, Confucius, Lao Tseu, Montaigne, Shakespeare, Pascal, Rousseau, Hugo, Balzac, Baudelaire, Poe, Rimbaud, Tagore, Camus, Hemingway, Césaire, Van Gogh, Dali, Basquiat (et bien sûr, j’en passe des foules d’autres, dont aucun n’a le même sexe que moi)…

Et tous ces hommes, et toutes ces femmes que j’ai eu l’occasion de croiser et auxquel(le)s j’ai eu l’ « imprudence » de confier ingénument « J’écris » ! Toutes ces personnes - des deux sexes, je le précise bien – qui ont tout aussitôt réagi à cette nouvelle en fronçant l’œil, ou le ricanement à fleur de lèvres, à deux doigts, je le sentais, de me le sortir, leur « Quelle petite prétentieuse ! », quand ils ne faisaient pas semblant de n’avoir (presque) rien entendu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

P. Laranco.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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