NOIR PAPANGUE
les ciseaux de lumière des foudres
farlanguent la nuit noir papangue
effroi des étoiles qui voient
leur or fondre
les blancs visages du ciel
s’effondrent
expansion du vide
quand s’ouvrent avides
les lèvres du vent
ses souplaignements
retiennent la barre du jour
barre d’avenir
et puis le silence
sidéral
le temps s’est tu
sais-tu si demain ?
Jean-Louis ROBERT
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