lundi 8 novembre 2021

Un texte de Edith BERTHUIT (France).

 

 

 

Visage indifférent au sourire poli

Regard figé à la recherche de l’horizon

Une amicale pitié erre dans la voix

Si seulement je savais mon chagrin en écho

J’ignore si tu m’as retiré ton affection

Tu ne mentais pas

Tu ne m’as pas trahie

Tu ne savais pas

Tu continueras

Je comprends :

Comment s’épancher

Moi interdit ?

La morale comme la vitre d’un parloir.

 

 

Je contemple le miroir muet que tu continues à tendre

Jambes écartées, c’est toi qui donnes

Fenêtre ouverte

Suis-je seule à regarder ?

Tout ce que j’invente de toi m’agite

Tu emplis mes lectures

 

 

Glisser mon plaisir dans ton regard

Combler mon trouble de tes alarmes

 

 

Au cœur de ta prison

 

 

Avons-nous été les deux moitiés d’une double illusion ?

Avons-nous tenté la rencontre ?

 

 

Se soustraire à l’écrit

Manquer de rêves

Perspective favorable

 

 

Je veux t’amarrer

 

 

Je n’écris pas, je radote.















Edith BERTHUIT

02/11/2011

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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