FEUILLE SONJE LA POÉSIE
le silence apatride en ce monde
– hormis des éclits
de temps en temps permis
le temps
d’une petite minute d’hommage
ou de femmage –
fuit ces mots meubles
dont on veut à tout prix l’emplir
ces éléments de langage
fables grossières dont on veut
à tout prix l’affubler
il rode un lieu qui l’empare
du bruit du monde
et le trouve sous la peau
de la poésie
feuille de colocasie.
Jean-Louis ROBERT.
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