"En réalité, à ce jour, Israël n’a pas reconnu l’existence des Palestiniens en tant que groupe national, d’où découlerait leur droit à l’autodétermination. Dans la lettre de reconnaissance de 1993, alors que l’OLP reconnaissait « le droit à l’existence de l’État d’Israël » et acceptait la Résolution 242 malgré ses termes vagues au sujet de la Nakba, des droits des réfugiés et du statut de Jérusalem, Israël se contentait de reconnaître l’OLP comme « représentant légitime du peuple palestinien ».
De plus, le processus des négociations n’a pas pris pour base les normes internationales en matière de droits humains, et les accords d’Oslo ne faisaient pas référence au droit international. En résultat, Israël a soigneusement évité tout terme de référence qui aurait pu le contraindre à répondre de ses violations des droits fondamentaux des Palestiniens. À ce jour, Israël n’a jamais reconnu comme occupées la Cisjordanie et Gaza. Au lieu de quoi il affirme que ce sont des « territoires contestés », refusant ainsi l’application de la 4e Convention de Genève. " Lire la suite de cette analyse de l'analyste franco-palestinienne Inès Abdel Razek du réseau d'analyse palestiniennes Al-Shabaka sur le site de l'Agence. A lire aussi cette analyse très intéressante de Tareq Baconi publiée initialement le 5 novembre dernier dans "The New York Review" : Ce que veut dire Apartheid dans le cas d’Israël |
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