Fendu le sel, je pense
trente plages
trente criques
trente tentations
d’en venir aux mains
avec le ciel
Plonge bec droit devant
dans la vague écumeuse
un goéland argenté
Le crabe gratte ses pattes
contre une façade de rocher
Puis se meut lentement à la façon
d’un haut dignitaire du clergé
J’implante dans la toile
une brise marine, insaisissable
Elle caresse le sable
le soulève quelque peu
importunant par sa malice
les plagistes alanguis
offrant avachis
chairs blanches
à la gourmandise
des rayons du soleil
Serge-Mathurin THEBAULT.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire