Je recueille ton silence
A voix basse
Afin que se dénoue
Le fil du chagrin
Il s’agit de relire
Sans cesse le cri
Il s’agit de retranscrire
Sans cesse la mémoire
En chant inaudible
De nos cœurs et du hasard
Ainsi entendre le désir
Et la valse du temps
Tout ici se dévêt
Le paysage
Comme le chant
Des matins
L’hiver
La parole
L’onde candide
Du jour naissant
Et à notre insu
Au versant des mots
Sans relâche
L’amour et le feu qui survient
Au couchant
A marée basse
Se dévoile dans le sable fin
Le sillage du poème
Il me parle de toi.
Gillian GENEVIÈVE.
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