Dépouillé du remords
par où commencer ce récit ?
un jour sans vagues…
le remords de n’avoir pas su prononcer ton nom.
Celle-là, la lettre, viendra soulager
mes flatulences, mon désir enfoui.
Fluette dans l’ombre épaisse
tu glisses comme tes larmes.
J’attends sans compter.
Enfin ! j’éructe et laisse passer
je balance l’ignominie
j’écrase le simulacre :
personne ne devait à personne
aucun n’était quitte ;
je ne sus pas à qui adresser
cet ordre énième, méthodique.
Poussière qui descend du ciel
tu fertilises nos rêves probables
d’une stricte semence nécessaire.
Pour clore ce chapitre inaudible
je ne savais plus à qui parler.
Ai-je frappé à la bonne porte ?
J’ai donc parlé à ma triste figure
j’ai divagué par défaut, sans boussole.
N’allez pas croire que je délire
ou que je me fourvoie.
Sache, douce inconnue
qu’avant de commencer
j’avais fini par abdiquer…
mes paroles étaient glauques.
KUTA-LILO.
Nîmes.
2022.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire