L'étreinte chaleureuse du soleil touffu
Est douce à ceux qu'aucun bras n'enserre jamais
Ceux qui n'ont pour habit que le vide du vent;
Qui contre aucun poitrail
Ne peuvent se blottir.
Ils saluent sa surprise comme des lézards
Ancrage bref qui leur fait souvent oublier
Le vertige habituel de l'espace trop grand
Où ils errent, en recherche de nesétrokoi
Sans oser même hasarder d'appel au secours.
En rasant les murs comme le font
Les souris.
Texte et photographie : Patricia Laranco.
Mai 2023.
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