Chaque jour mon cœur te parlait
Il me fallait broder en toi le filet d’un amour puissant
Plus bruissant que les cris de haine qui assourdissent le monde
Que m’a-t-il manqué ?
Ma voix, trop ténue, s’est perdue dans l’aridité des jours
Ton histoire est d’amertume, de mensonges et de rancœur.
Je ne peux recoudre tes déchirures
Patiemment j’ai tissé autour de toi une toile d’amour
Tu la lacères si sauvagement
Toujours à tes appels à l’aide je revenais à toi
Boutons de tendresse et cris d’allégresse
Jusqu’à ce que m’éclabousse le fiel de ta haine
Ton cœur, en mal d’aimer, s’est asséché
Cet oued crie famine
Sans jamais recevoir l’eau qui pourrait me combler
Dans une lumière de sel s’écoule la vie
Edith BERTHUIT.
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