et les vivants
marchent
dans leurs sabots
de frimes
recouvrant tout d’une odeur de déchéance
rien ne retient
le souffle du vent
les maux alternent
sans répit avec la douceur d’aimer
moi
parce que je t’aime
je te remets la clé de mes secrets
je me garde d’écourter
la fécondité
qui est toujours nocturne
je sais
que nous sommes transis
de volupté ultime
parfois
j’ai le regard fuyant
intimidé par les ténèbres
qui se dressent devant moi
Jean-Yves METELLUS.
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