l’été change les couleurs du temple
une voix saccadée suit les nervures de l’eau
j’habite une île secrète
des rumeurs de paravents
campés sous le soleil
près de bruissements d’arbres
accoutumés au beau
effacent les gerçures de l’hiver
j’ai souvenance
de tant d’infinités
de papillons
mus
par des faisceaux de lune
de corps nus
enrobés d’indigo
de danses lancinantes
de villes insomniaques
d’agglomérations de gens
bafouillant
des cantiques autonomes
nous reproduisions des cieux
le mugissement des vagues
par un air primitif
nos yeux parcelles
d’astres
nos rires dégoulinant comme des torrents en rut
quelques cœurs en lambeaux
et la rotation du feu
attelé au calendrier
sous-tendaient
l’avarice des nations…
Jean-Yves METELLUS.
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