"L’arme préférée d’Israël pour mener sa campagne mondiale de délégitimation de ses détracteurs est la définition ad hoc (working definition) de
l’antisémitisme, que la International Holocaust Remembrance Alliance
(IHRA) a adoptée en mai 2016. Comme l’ont souligné de
nombreux commentateurs, avocats et spécialistes de l’antisémitisme,
cette « définition » est mal rédigée, incohérente, désespérément vague,
vulnérable aux abus politiques et totalement inadaptée au but
affiché. Elle ne satisfait pas à l’exigence la plus élémentaire d’une
définition, qui est de définir. La définition de base, deux phrases
vides de sens, ne mentionne pas Israël par son nom, mais pas moins de
sept des onze « exemples contemporains d’antisémitisme » qui doivent
servir d’illustration, se rapportent à
Israël.
Comme
on pouvait s’y attendre, l’un des éléments de la mise en accusation
d’Albanese est sa vive critique de la définition de l’IHRA et son appel à
l’Union européenne pour que celle-ci réexamine et reconsidère son
approbation et son utilisation de cette définition. Elle a souligné que
confondre la critique d’Israël avec l’antisémitisme conduit souvent à
accuser d’antisémitisme des groupes de défense des droits humains, alors
qu’en fait ils expriment à l’égard de la politique israélienne, des
préoccupations légitimes et fondées sur des preuves. Citant Kenneth
Roth, l’ancien directeur exécutif de Human Rights Watch, Albanese a
écrit sur Twitter qu' »une telle formulation dégrade également le sens
de l’antisémitisme et affaiblit la lutte contre celui-ci ». "
Lire la suite de cet article en date du 7 juillet dernier sur le site de l'Agence.
A lire également sur le site de l'Agence :
Les 7 lois israéliennes les plus racistes
Ainsi que cet article en date du 15 juillet dernier :
Comment Israël instrumentalise les musées pour effacer l’existence palestinienne
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