Une enquête d’une actualité brûlante alors que, début juin, les citoyens français ont envoyé le deuxième plus grand contingent d’eurodéputés au Parlement européen : 81 représentants politiques censés défendre leurs intérêts face aux lobbys. Mais qui décide réellement en Europe ? Qui décide d’autoriser des centaines de substances tueuses d’abeilles que l’on retrouve dans les champs, les prairies, les forêts, et partout dans notre environnement ? Qui décide de prolonger systématiquement les autorisations des pesticides commercialisés par les grandes industries agrochimiques, au mépris des pollinisateurs dont l’effondrement historique des populations met en péril l’ensemble de la biodiversité ? Qui décide d’enterrer, année après année, les mesures dont ont besoin d’urgence les abeilles, les bourdons, les libellules, les papillons et l’ensemble de la faune sauvage qui offre des services écosystémiques indispensables à l’humanité ? Ce ne sont pas les eurodéputés que les citoyens viennent d’élire au Parlement. Mais un comité opaque – le SCoPAFF (1) – où des représentants anonymes des ministères de l’Agriculture des États membres de l’UE prennent des décisions à huis clos sur les pesticides et les protections des abeilles… … et sur lequel POLLINIS a décidé de lever le voile à partir de documents d’archives inédits et de dossiers oubliés de l’agrochimie…
… pour comprendre comment les lobbys nous ont conduits à la catastrophe en privant l’Europe des « tests abeilles » – des mesures cruciales pour évaluer la toxicité réelle des pesticides sur les abeilles, préconisées par des scientifiques indépendants et par l’autorité sanitaire européenne pour enrayer l’extinction des pollinisateurs. Cliquez ici pour découvrir l’enquête en trois volets de POLLINIS : |
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