Un orage, comme un chant de vérité
Soudain nous tend la main
Et pour peu que l'on s'abandonne
Dans un sourire au miroir
Il cache la crue des interdictions
Et souffle au seuil de la chambre :
"Viens ! Retrouve-moi. Eteins ces deux
bougies
Incline-toi dans l'obscurité vivace
Et malgré la nuit
Ecoute le tonnerre du désir
Qui gronde aux parois des ventres
Animaux aux couleurs du monde
Laissons en traces fracassantes
Les odeurs marines
Couler à la crête du feu"
Edith BERTHUIT.
Juin 2012.
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