mercredi 17 juillet 2024

Ouhibi Khaled SAIDI (Algérie).

 



POESIE ET MEMOIRE.





J'étais endormi dans ce ventre vaste

Des rêves sidéraux m'ont mené où je voulais

Les poussières célestes troublaient parfois mon calme

J'étais mirage dans le tracé d'une caravane fantôme



Le jour s'est levé

Sur une frontière barbare

Aussitôt disparu dans le prisme

De l'éclair éteint hors horizon

Réveillé malgré moi je me prolonge en source



Ce n'était encore pas la nuit

Le ciel s'étiolait furtivement

Sous mes yeux étonnés



"Tu passeras comme une rumeur, tu fondras telle neige légère sur dune volatile. On te prendra la main et tu laisseras ton guide aveugle t'ouvrir les impasses. Tu lui reparleras des mots magnifiés, des restes de la vie et sans résistance tu confies ton désir à une couche de fortune.

Cette forme vibrante couchée à tes côtés invente ta mort.



L'avenir, te dira-t-il, n'a jamais été un passé. Rendors-toi, demain tu te lèveras de bonheur."



J'étais endormi dans ce vaste.










Ouhibi Khaled SAIDI.

2012.















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