POESIE ET MEMOIRE.
J'étais endormi dans ce ventre vaste
Des rêves sidéraux m'ont mené où je voulais
Les poussières célestes troublaient parfois mon calme
J'étais mirage dans le tracé d'une caravane fantôme
Le jour s'est levé
Sur une frontière barbare
Aussitôt disparu dans le prisme
De l'éclair éteint hors horizon
Réveillé malgré moi je me prolonge en source
Ce n'était encore pas la nuit
Le ciel s'étiolait furtivement
Sous mes yeux étonnés
"Tu passeras comme une rumeur, tu fondras telle neige légère sur dune volatile. On te prendra la main et tu laisseras ton guide aveugle t'ouvrir les impasses. Tu lui reparleras des mots magnifiés, des restes de la vie et sans résistance tu confies ton désir à une couche de fortune.
Cette forme vibrante couchée à tes côtés invente ta mort.
L'avenir, te dira-t-il, n'a jamais été un passé. Rendors-toi, demain tu te lèveras de bonheur."
J'étais endormi dans ce vaste.
Ouhibi Khaled SAIDI.
2012.
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