Bonjour,
Aujourd’hui, c’est la fête des mères. Si pour la plupart d’entre nous cela rime avec un bon dîner en famille ou un joli cadeau, des mamans passeront ce dimanche en prison avec leurs enfants alors qu’elles n’ont rien fait qui méritent une telle sanction.
C’est le cas de toutes ces femmes qui, aux États-Unis, sont enfermées par centaines chaque jour avec leur famille dans des centres de détention surnommés « prisons pour bébés », comme celui de Berks, en Pennsylvanie.
Leur crime ? Avoir cherché refuge aux États-Unis pour sauver leur vie et celle de leur famille. C’est lorsque ces hommes, femmes et enfants arrivent à la frontière pour demander une protection qu’ils peuvent être emprisonnés pendant des semaines, des mois, voire des années.
Alors que le gouvernement américain vient d’annoncer sa volonté de séparer les demandeurs d’asile qui se présentent à la frontière entre les États-Unis et le Mexique de leurs enfants, il est essentiel de rappeler que demander asile n’est pas un crime. Détenir des familles en quête de sécurité est une pratique inhumaine.
L’année dernière, nous avons fait pression pour que soient libérées quatre familles détenues pendant près de deux ans dans le centre de rétention de Berks. Près de 3000 personnes, des enfants et leurs parents restent en détention actuellement. Avec votre aide, nous pouvons réussir à les libérer.
Demandez au gouvernement américain de ne pas enfermer des enfants et leurs familles en quête de sécurité.
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