mardi 29 mai 2018

FANA, un poème de Umar TIMOL (Moris).





hors des cendres
de son corps
les ivresses
de l’extinction

-

Il ne demeure rien -
sauf le visage
de la lumière
qui se consume

-

ce voile qui ne recèle
nulle lumière
est ce qui sépare
l’être de son visage




-
en vous contemplant
l’être se contemple
par l’entremise de votre désir

-

la mort est le temps
parvenu au dénuement absolu


















Umar TIMOL





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