LA LUMIÈRE QUI SERTIT LE TEMPS NE S'ASSOMBRIT JAMAIS
!
Un succédané de soleil sur housse
verte
raye espace en pousses de secondes sertis -
Gris ! Tu confonds au vent place et ciel... Ô L'alerte !
Au fond qui vient trace de miel n'est pas partie...
raye espace en pousses de secondes sertis -
Gris ! Tu confonds au vent place et ciel... Ô L'alerte !
Au fond qui vient trace de miel n'est pas partie...
Et
le soleil se bat dans toutes les trouées -
La veille s'ébat – mai s'égaillant en ruelle
qui noie le rimmel des murs pour ville enjouée -
Point de mire seyant au chant habile : un merle :
La veille s'ébat – mai s'égaillant en ruelle
qui noie le rimmel des murs pour ville enjouée -
Point de mire seyant au chant habile : un merle :
Traces
moqueuses du désir continué
sur la cire hâbleuse des paroles en place
ne déguisent pas le monde en pauvres suées
et – tout à la ronde – aiguisent tous ceux qui passent
sur la cire hâbleuse des paroles en place
ne déguisent pas le monde en pauvres suées
et – tout à la ronde – aiguisent tous ceux qui passent
Et
par dessus les toits le grand astre roux
essuie du doigt le plâtre des figures lasses
mais l'on sait bien qu'à son allure l'on s'ébroue
déglaçant futur pour un bien qui ne s'efface
essuie du doigt le plâtre des figures lasses
mais l'on sait bien qu'à son allure l'on s'ébroue
déglaçant futur pour un bien qui ne s'efface
Puis au soir qui tombe lentement
sur Paris
on s'en va surseoir au firmament dans son ombre
jusques au lendemain qui est ce songe qui rit
en nos mains qui se lient et dérangent le sombre !
on s'en va surseoir au firmament dans son ombre
jusques au lendemain qui est ce songe qui rit
en nos mains qui se lient et dérangent le sombre !
Alain MINOD.
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