Le lys s’est effondré
Par l’aigle foudroyé.
Dans les champs bouleversés
Le sang s’est déversé.
Par l’aigle foudroyé.
Dans les champs bouleversés
Le sang s’est déversé.
L’horizon s’est embrasé
Aux couleurs du phénix,
Dans un long phrasé
De teintes prolixes.
Aux couleurs du phénix,
Dans un long phrasé
De teintes prolixes.
Les nuages s’amoncellent
dans le ciel assombri,
éclatent en étincelles
et s’effritent en débris.
dans le ciel assombri,
éclatent en étincelles
et s’effritent en débris.
C’est l’heure crépusculaire,
l’entre chien et loup,
quand s’enflamme la terre
en un dernier remous.
l’entre chien et loup,
quand s’enflamme la terre
en un dernier remous.
Les tambours se sont tus.
Le tocsin s’est rompu.
Les coquelicots ont bu
Le sang des vaincus.
Le tocsin s’est rompu.
Les coquelicots ont bu
Le sang des vaincus.
Je suis l’ombre
de ces ombres,
elles me pressent,
elles me serrent.
de ces ombres,
elles me pressent,
elles me serrent.
Certaines bienveillantes,
d’autres oppressantes.
d’autres oppressantes.
Je vis dans la pénombre,
taupe des décombres,
creusant mes galeries
jusqu’à l’infini.
taupe des décombres,
creusant mes galeries
jusqu’à l’infini.
Jamais de repos,
toujours au boulot,
Dans un monde en conflits
De jour comme de nuit.
toujours au boulot,
Dans un monde en conflits
De jour comme de nuit.
Cary DEVILSEYES
16/05/2018
16/05/2018
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