votre député pour empêcher la réautorisation des néonicotinoïdes
avant le 6 octobre
Chères amies, chers amis,
D'ici le 5 et 6 octobre prochain,nous devons interpeller les députés afin qu'ils refusent de réautoriser les insecticides "tueurs d'abeilles".Sous la pression du lobby betteravier, le gouvernement a en effet décidé en plein milieu de l’été de revenir sur la loi Biodiversité votée en 2016 qui interdisait ces insecticides extrêmement toxiques pour la faune et la flore.
Rappelons que les néonicotinoïdes sont au moins 5 000 fois plus toxiques que le DDT, insecticide interdit en France depuis 1972. Les effets de ces produits neurotoxiques sont néfastes sur l’environnement:contamination des cours d’eau, contamination de la flore et de la faune, pollution durable des sols
Le gouvernement reste malheureusement sourd à tous les arguments les plus rationnels même en provenance du monde scientifique.C’est pourquoi,nous demandons en dernier recours aux députés de s’opposer à cette loi qui sera présentée le 5/10 à l’Assemblée nationale et votée le 6/10.
la réautorisation des pesticides "tueurs d'abeilles" sera essentielle
en interpellant votre député avant le vote du mardi 6 octobre.
Démêler le vrai du faux
Le projet de loi visant le retour des néonicotinoïdes est fondé sur des approximations et des contre-véritéscolportées par les lobbies de l'agrochimie et reprises sans distance par le gouvernement. En réalité :
Même sans fleurs dans les champs, les insecticides néonicotinoïdes tuent la biodiversité avec des molécules toxiques à faible dose et qui persistent longtemps dans les sols.
Cette réautorisation des néonicotinoïdes concernera une superficie importante d’environ 450 000 hectares soit l’équivalent d’un département français.
La vraie menace pour la filière betteravière est d’ordre économique : surproduction de sucre au niveau européen due à la fin des quotas en 2017 conduisant à une chute des cours et concurrence du sucre à bas coût issu de la canne à sucre du Brésil ou d’Inde par exemple.
La souveraineté alimentaire n’est pas menacée : la France a les meilleurs rendements en Europe et exporte la moitié de sa production. Selon les dernières données la perte de rendement se situe cette année à 12%, sachant que les superficies cultivées en betteraves sont passées de 402000 hectares en 2017 à 485000 ha l'année suivante !
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