APRÈS-MIDI ET SOIR D’ÉTÉ DANS UNE RUE DE PARIS
Du silence en intermittentes injonctions
A laver l'âme – on organise la patience
pour torpeur : pulvériser et graver tension
De la lumière solaire qui trame présence
En ce recoin urbain jusqu'à passer toucher
Les deux lèvres de la rue dans une enfilade
Et tracer dessin au peigne sur balconnades...
Puis d'une lèvre elle finit par s'arracher
Plein été : l'heure où bouche de ville se clôt
Advient plus tôt... : elle élargit le silence
Dans le temps où la lumière dans un petit trot
Divise l'ombre sur la rue avec brillance...
Puis disparaît laissant une belle douceur
Où s'invite une nouvelle humeur glaneuse
Qui sonne le temps suspendu avec fraîcheur
Pour moissonner en partage Parole heureuse.
Alain MINOD
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