vendredi 16 octobre 2020

Un poème d'Alain MINOD (France).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

APRÈS-MIDI ET SOIR D’ÉTÉ DANS UNE RUE DE PARIS

 

 

 

 

 

 

 

 

Du silence en intermittentes injonctions

A laver l'âme – on organise la patience

pour torpeur : pulvériser et graver tension

De la lumière solaire qui trame présence

En ce recoin urbain jusqu'à passer toucher

Les deux lèvres de la rue dans une enfilade

Et tracer dessin au peigne sur balconnades...

Puis d'une lèvre elle finit par s'arracher

Plein été : l'heure où bouche de ville se clôt

Advient plus tôt... : elle élargit le silence

Dans le temps où la lumière dans un petit trot

Divise l'ombre sur la rue avec brillance...

Puis disparaît laissant une belle douceur

Où s'invite une nouvelle humeur glaneuse

Qui sonne le temps suspendu avec fraîcheur

Pour moissonner en partage Parole heureuse.

 

 

 

 

 

 

 

Alain MINOD

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 









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