Automne fait ce qu’il peut
Les feuilles collées aux semelles de vent
L’azur fuyant comme un chiffon rechigné.
Le vent inlassable se dépayse
Et fait merveille à l’arbre.
Cet arbre
Qui cache une forêt grise.
Un ciel nacré ouvert à l’errance.
Où flânent les nuages nomades
Aux collisions enflammées.
Alors, même les paroles
Sont des souffles
Comme des astres en vadrouille.
Autant d’énergies
Repoussées vers l’infini
Vous !
Passagers de la nuit
Exilés au petit matin
Dans la brume assoupie
Parcelles d’ombre
Qui s’en iront au vent du désert !
Lassaad BEN RABEH.
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