La mine QMM de Rio Tinto à Madagascar contamine des lacs et des cours d’eau vierges où la population locale puise son eau potable. Les habitants
affirment que la mine nuit à leur santé et détruit leurs moyens de
subsistance.
Lorsque la population est descendue dans la rue il y a quelques
semaines pour manifester contre la mine, les militaires ont tiré des gaz
lacrymogènes, blessé certaines personnes et arrêté des dizaines
d’autres.
Rio Tinto avait accepté de verser des dommages et intérêts pour les
pertes dues à l’activité de la mine. Mais le processus d’indemnisation a
été ponctué de rapports faisant état de violations des droits humains, notamment d’intimidations, d’injonctions au silence et de versements inadéquats.
Soutenez les communautés locales en rejoignant la vague
d’indignation et d’opposition aux pratiques d’intimidation et de
pollution des sociétés minières !
Signez
la pétition demandant à Rio Tinto de mettre fin à ses pratiques
polluantes au sein de la mine QMM et d’autoriser la tenue d’audits
indépendants sur la qualité de l’eau et le processus de compensation.
La mine n’affecte pas seulement la qualité de l’eau, elle compromet
la santé des communautés locales, épuise les stocks de poissons et
affecte la production alimentaire. C'est ainsi que les revenus des
locaux ont quasiment diminué de moitié.
Une étude des données relatives à l’eau de QMM a révélé des niveaux
d’uranium dans le bassin minier et dans les cours d’eau en aval 50 fois
supérieurs aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé
en matière d’eau potable. Parmi les autres contaminants inquiétants détectés figurent le plomb, l’aluminium et le cadmium.
Le géant minier nie l’impact de QMM sur l’environnement, la qualité
de l’eau ou encore la santé des populations locales. Pourtant, la
multinationale refuse tout audit indépendant en ce qui concerne les problèmes de qualité de l’eau.
Rio Tinto est la deuxième société minière au monde, alors que
Madagascar est le cinquième pays le plus pauvre de toute la planète, et
une zone cruciale pour la biodiversité. Dans la région de l’Anosy où se
situe la mine, plus de 91 % de la population rurale vit dans la pauvreté
multidimensionnelle.
Signez la pétition dès maintenant → dites à Rio Tinto d’assainir ses pratiques et de cesser de polluer les lacs et les rivières.
Rio Tinto est bien plus riche que l’État de Madagascar, mais la
communauté d’Ekō compte des personnes comme vous dans le monde entier
qui peuvent contribuer à mettre en lumière les violations des droits
humains commises par les géants de l’exploitation minière. Nous avons
déjà affronté des sociétés minières et aidé les populations locales à
obtenir gain de cause, comme Máxima, une agricultrice péruvienne
autochtone, qui a pu préserver ses terres d’une mine d’or.
Ensemble, nous pouvons nous opposer à Rio Tinto et faire en sorte qu’elle mette fin à ses pratiques polluantes.
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