Toutes
ces âmes
éparpillées
le long
des souvenirs
lointains
qui
s'agrippent
qui
s'érigent
côte-à-côte
avec les
freestyles jetés
sur les
rues
de
l'oubli
Tous ces
enfants
esseulés
qui
s'élancent
vers des
rives
inconnues
avec
leurs rêves
à couper
le
souffle
avec
leurs doigts
trempés
dans
l'encre
du
printemps dernier
Tous
nous
disent
d'aimer
non
pour
nous-mêmes
mais
pour ces
regards
perdus
dans les
flammes
de
l'indifférence
Parce
qu'on nait
vieux
et qu'on
ne s'en ira
pas
par
quatre chemins
Parce
que
mourir
je
dirais
c'est
vivre deux fois
ou
une
porte
ouverte
sur la
résilience
de tout
un peuple
extirpé
contre-nature
Tous ces
hommes
qui
marchent
qui se
meuvent
même
à
contre-courant
de leurs
cœurs
du passé
et qui y
meurent
parfois
Tous
nous
disent
d'aimer
non
pour
nous-mêmes
mais
pour
ceux
qui sont
passés
ou
qui viendront
tout à l'heure
chercher
leur
pain quotidien
sous les
pas
du
passant
Et comme
la plume
du poète
remue
ciel et
terre
pour le
bonheur
d'un
homme
averti
qui n'en
vaut pas
deux
mais
des
milliers de voix
Leurs
déboires
leurs
larmes de joie
leurs
envies
leurs
SOS
donneront
toujours
à
l'avenir
assez de
souffle
pour
écrire
LA VIE.
Daniel JEAN-LOUIS
©
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