mercredi 8 juillet 2020

Rufin RANDRIANARIVELO (Madagasikara).




























Nos sueurs coulent
Et tombent
A flots sur le visage
Aride
De la terre....
Nos sueurs ! Comme 
elles
Vont creuser
Une
Fosse
Bien profonde
Sur la face 
Charnelle
De la mélodie sinueuse et insinuante.



Un instant !
Reste
Là où tu es
Et entends les crépitements de la vie
Que nous vivons encore
Et entends les battements du cœur
Pris de peur,
S'accrochant au fil lointain
Depuis le passé profond
Jusqu'à ce jour
Autour
De ces vieux tours que nous jouent
Nos amours...



Un instant 
Et tiens !
Allons voir passer sous les yeux
Des cieux
Les ennemis
Ébahis,
Démunis
Et égarés, munis
De leurs fusils abstraits
Mais qui, ouvertement , osent
Fouler
Au pied
La poussière
D'une
Multitude.
Solitude
Au cœur de ces nuages ;
Des ombres
Dans les sombres
Broussailles de la haine 
Parsemée d'amour
Et ce, à travers nos sueurs
Qui coulent
Et tombent
Au pied des maux
Ouverts aux maladies redoutables
Au pied des mots
Ouverts aux blessures
Du verbe
Des poètes en herbe.

















RANDRIANARIVELO Rufin.






























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