L’autre comme repos.
Inlassablement y revenir
S’alléger enfin
De la mort donnée par la mère
Ne plus avoir faim
Baigner dans l’être
Pouvoir s’endormir
Accepter les méandres
La sinuosité, les courbes
Que la rondeur soit tendre
La vie.
Inlassablement y revenir
S’alléger enfin
De la mort donnée par la mère
Ne plus avoir faim
Baigner dans l’être
Pouvoir s’endormir
Accepter les méandres
La sinuosité, les courbes
Que la rondeur soit tendre
La vie.
Se diluer
Dans les pierres de vapeur rose
Un pays plat à l’horizon large
Les yeux ouverts
Vrillés sur une fin d’aube
N’avoir plus rien à faire qu’à vivre
Les mots dans le visage
Dans le corps
Vivre dans la brume lumineuse
D’un soleil rouge.
Dans les pierres de vapeur rose
Un pays plat à l’horizon large
Les yeux ouverts
Vrillés sur une fin d’aube
N’avoir plus rien à faire qu’à vivre
Les mots dans le visage
Dans le corps
Vivre dans la brume lumineuse
D’un soleil rouge.
Edith BERTHUIT.
Juillet 2015.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire