les mains sablonneuses
flottent dans le vide
tandis qu’une eau limpide
coule sur les berges
ce n’est pas le givre fondant
des artères qui déborde
je n’aurai qu’à poser mes phalanges sur ma poitrine
pour capter l’onde qui s’affole
efface polit
j’avais des mains de velours
avant que mon cœur
ne soit devenu poreux
Jean-Yves METELLUS.
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