MON ÉPOUSE, MON AMOUR.
La vie ne me permet plus que de viles somnolences
Mais au fond de moi je suis resté le même adolescent
qu'autrefois un peu poète un peu comique
Je reviens donc sans répit vers toi mon épouse
Avec des fêlures de pas indolents qui n'osent pas
Tant mon souffle les efface sitôt chaque fois.
Sur le chemin de vieillesse que les souvenirs ont tracé
pour nous
J'essaie de demeurer cet enfant de septembre la soudure
Un peu taquin un peu rêveur
Et qui te faisait rire autrefois
Il y a plus de quarante ans déjà
Je n'ai plus de jeunesse dans le sourire peut-être
Mais mon cœur est jeune et mon âme aussi
Seul mon amour a fermenté avec l'âge comme
fermenterait le bon vin de cave que nous ne buvons pas.
Alassane NDIAYE.
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