D’abord
la chute verticale des plumes
alors
passait
négresse aux larges hanches
la femme
palpait
le fruit à gousse de ses lèvres
fusait
l’amour en coulée d’aquarelle
grinçait
l’écho pourri
le rive esclave des saxophones
pleurait l’amour
au pilori des nuits
José LE MOIGNE
In Blessure d’ombre,
José Millas-Martin éditeur
Paris 1974.
(Illustration photographique : José Le Moigne)
©
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