vent froid
et légèreté
effusion des parfums
de l’automne
en perte de repère
j’accours biaisé
vers une étrange végétation
buisson autochtone
coupé d’un trait vif
par une source fidèle
bourgeon dissimulé
dont la pourpre clarté
change comme les saisons
pulpes jumelles
à même l’arbre accrochées
en marge des nuées
ici et là
s’incline la beauté
au règne végétal
le temps de l’absolu
à la fin ne décline
Jean-Yves METELLUS.
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