Il faudra bien
Il faudra bien
Retrouver le chemin
Même si
Rien ne subsiste de rien
Même si
L’horloge n’indique plus les heures
Et que tout s’arrête
Sans plus rien attendre
Du jour à venir
Puisque rien ne viendra
Ni rumeur
Ni ton sourire
Si ce n’est un ciel de plomb
Et ces maux qui t’assaillent sans cesse
Sans mot dire pourtant
Richard TAILLEFER.
In Les invisibles.
(Illustration photographique : Patricia Laranco).
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