Loin de la vie mécanique,
Loin de la vie artificielle,
Loin de la vie urbaine
Au milieu de la vie campagnarde
Être au cœur de la nature
Où tout est naturel !
Aisément, je vis parmi
Les bruissements des feuilles vertes,
Les craquements des feuilles mortes
Sous les pesants pieds des paysans,
Les murmures mélodiques des cours d'eau,
Les voix profondes du cœur de ces fleuves
Traversant les mille creux de la vallée,
Les roucoulements des pigeons piégés,
Les chants magiques des oiseaux en liberté,
Les orchestres de l'orage en furie.
Y est illimitée la dimension temporelle
Y est étendue la dimension spatiale.
Toutes deux,
Elles traversent le cœur saignant
De la poésie pure
Perdue dans la nature,
Dans le passé lointain
Dans la vie, esclave de la Belle Technologie.
Texte & photographie : RANDRIANARIVELO Rufin
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