L’histoire s’est creusée
Là, dans la solitude.
Sa présence épanouie
Semblerait se réduire
En opaque silence.
Et toute son absence
Dormait sur cette rue
Qui avait tout rangé
En avalant ses mots
Les linceuls bien encore
Mouillés par tous les pleurs
Des ombres du passé.
Chemin tout inondé
Des ombres d’amertume
Et dont le vif reflet
Se laisserait aller
A la vive douleur
Pourrie et corrompue
Sous le rire brûlant
De la joie égarée.
Tu ne sais plus comment
Chanter avec des mots
Cette histoire en mes mains
Où tu as tout puisé
Tous les bonheurs perdus.
RANDRIANARIVELO Rufin.
(Illustration photographique : Patricia Laranco).
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