dimanche 12 août 2018

Le poète et slameur belge CEEJAY nous parle de RÉVOLUTION.




 /...Main dans la main comme aux heures héroïques
Prendre un peu de temps heureux
Et créer un moment historique
Qui laissera sa trace dans les livres fumeux.
Révolution en bouillonnement 
Embusqué dans un maquis contre l’ennemi
Révolté avec au ventre la mort
Maquisards avec aux dents le mors
Tous camouflés de gris presque en bout de piste. 
En mode rapatrié. Code expulsé 
Nous avons un mythe à fabriquer
Nous ne sommes pas faits pour durer 
Donc pas de temps à perdre
Avant que cette planète ne parte en flammes
Un seul objectif celui de la liberté retrouvée.
Nous sommes les ténébreux, les veufs, les inconsolables
Amputés de notre monde, de son ciel, de sa mer, de sa terre
On y vit on y meurt c’est sans doute cela la seule démocratie.
Sans réactions fulgurantes de notre part
Sans combats acharnés
Si nous continuons de ne pas nous impliquer il sera vite trop tard
Le temps s’est accéléré il est compté
La mise à zéro est proche, le décompte s’emballe
La bombe est à deux doigts d’exploser.
Autant que la première déflagration soit la nôtre
Rien à perdre puisque rien à espérer.
Clandestinement travaillons à la liberté, unissons notre force
Dans un front imparable affrontons les réalités et encore offrons nos poitrines au canon
Car nous n’avons plus rien d’autre.
En bon résistant clandestinement travaillons une dernière fois pour reconquérir la… Liberté.
Fini de payer les machines qui servent à nous tuer, de travailler et donner tout pour que les exploiteurs soient plus riches encore.
Fâcheux fachos fantoches indésirables.
C’est la nouvelle révolution
Place aux rebelles contre l’ignominie
C’est une sommation
Un impératif catégorique
C’est la négation du pouvoir sans possibilité de retour en arrière
Oui à la contamination du « dégage de là »
Il y eut des évènements, émeute, insurrection, révolution
Là c’est l’heure du dégage de là.
Place au renouveau humain
Unissons-nous pour la charte du droit DES Hommes et Femmes
Enfants, Vieillards et autres genres, des sans-emplois ni domiciles.
Dépouillés de tout réduits à l’esclavage autorisé.
Découds ta bouche et crie !
Faisons apparaître la multitude qui peuple la terre.../



















CEEJAY.















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