mon inclinaison à la douceur
est si grande
qu’un souffle qui effleure ma nuque
me fait gravir les cieux
par un très court chemin
mes mains s’ouvrent à la contemplation
sitôt que l’aube étalée
dicte aux paysages ses lois infaillibles
mes lèvres frémissent fébrilement
quand le mot amour
par hasard s’y échappe
et que dire de la montée florissante
des effluves matinaux
sur une terre nue
que des gouttes de pluie
ont chatouillé
mon âme s’abreuve
de toute évanescence
qui l’accompagne
aux portes de l’infini
Jean-Yves METELLUS.
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