Ai-je jamais su
Les rêves d’enfant ?
Princesses charmantes
D’éternité
Mièvrerie douce de pain d’épices
Les rêves d’enfant ?
Princesses charmantes
D’éternité
Mièvrerie douce de pain d’épices
Ai-je jamais su
L’âme des toujours-à-jamais-mon-amour ?
Les cadeaux d’oiseaux tout doux
L’âme des toujours-à-jamais-mon-amour ?
Les cadeaux d’oiseaux tout doux
Les serments mousseux
Accrochés en guirlandes
Au cou des cœurs amoureux
Accrochés en guirlandes
Au cou des cœurs amoureux
Les bisous argentés de soie
guimauve
Le parfum douillet des nids de
prince
Ai-je jamais su…
Et veux-je savoir ?
Moi, je voudrais
Savoir encore avancer tendrement
au bord du délire
Celui qui console les pierres
Qui voyage en fugue assoiffée
Qui arrête les graines de crépuscule dans les chambres d’amour
Qui accompagne les fables dansant dans les sourires
Délire riant des ventres ivres
Celui qui traîne les noms jusque dans les étoiles de nos mémoires
Celui qui console les pierres
Qui voyage en fugue assoiffée
Qui arrête les graines de crépuscule dans les chambres d’amour
Qui accompagne les fables dansant dans les sourires
Délire riant des ventres ivres
Celui qui traîne les noms jusque dans les étoiles de nos mémoires
Savoir encore se noyer au profond
du délire
Celui qui foudroie la solitude des draps
Qui parfume de souvenirs magiques le désert des mots
Qui cherche des flots d’histoire dans le vide des yeux
Qui navigue loin des couleurs du vent
Délire ténor de toute folie
Celui qui étincelle de chuchotis déboussolés
Celui qui foudroie la solitude des draps
Qui parfume de souvenirs magiques le désert des mots
Qui cherche des flots d’histoire dans le vide des yeux
Qui navigue loin des couleurs du vent
Délire ténor de toute folie
Celui qui étincelle de chuchotis déboussolés
Savoir encore s’égarer bien après
la perte du délire
Celui qui déserte les lieux de l’amoureux
Qui tasse la peur sur sa langue
Qui offre des songes blancs aux moustaches du désir
Qui imprègne de douceur les visages dispersés dans les bleus de nos corps
Délire blafard des plis noirs
Celui qui se faufile entre mon émoi et ton charme
Celui qui déserte les lieux de l’amoureux
Qui tasse la peur sur sa langue
Qui offre des songes blancs aux moustaches du désir
Qui imprègne de douceur les visages dispersés dans les bleus de nos corps
Délire blafard des plis noirs
Celui qui se faufile entre mon émoi et ton charme
Edith BERTHUIT.
mai 2015.
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