"Dans le rapport de force profondément déséquilibré du moment, la normalisation implique de piétiner les peuples et les conditions vitales pour eux-mêmes et pour une véritable paix entre eux : la justice, l’égalité, le respect de leurs droits. Mais de Sissi en Égypte à Bin Salman en Arabie Saoudite, alliés de la France qui leur livre des armes, seules les directions de ces dictatures semblent être des interlocuteurs valables. Les intellectuels arabes cités par la tribune sont des alliés de ces pouvoirs, quand ils n’en font pas partie.
Tout le monde veut la paix, c’est bien connu. Cette normalisation, que le texte veut identifier à la paix, n’a pourtant rien à voir avec elle. A cette normalisation les signataires de la tribune opposent un « virus de la haine, une culture de la haine », bien évidemment attribués aux peuples… arabes. Le dialogue avant la paix – ou plus précisément à la place de la paix – est une stratégie bien connue."
A lire également sur le site de l'Agence, cet article en date du 12 mai dernier :
Et ce billet du journaliste Ali Abunimah d'Electronic Intifada publié ce jour :
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